Les cinemagraphs font appel à une technique un peu particulière, mêlant image fixe et video. Le mode opératoire habituel passe par l'extraction d'une image fixe, à partir d'une vidéo, mais je trouve que la qualité intrinsèque de l'image finale n'est pas assez esthétique et la démarche trop peu photographique.
De mon côté, je privilégie d'abord une prise de vue traditionnelle, puis le doublage par une séquence courte filmée. C'est donc l'image fixe qui prédomine et je retrouve ainsi une vraie démarche photographique.
Pour l'image animée, j'opte autant pour le va-et-vient (séquence doublée et retournée) que pour le plan séquence qui boucle à l'infini. Une série d'images telle que celle-ci a été réalisée pour le Paléo Festival, à Nyon.
Client: Paléo Festival Nyon (www.paleo.ch)
L'image fixe prise en mode photo pure permet de donner un flou de bougé dû au mouvement. C'est ce qui interpelle et qui contraste dans ce procédé.
La série suivante a été réalisée pour le groupe Integraal, à Genève.
Souvent, je ne mets pas en avant le mouvement. Je laisse le spectateur se faire surprendre par le détail animé. Troublant?
Client: Integraal groupe (www.integraal.ch)
