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DARK HOLE / AMBIENT - Trieste
TRIADE\ NOISE AMBIENT \ BASS FREQUENCY - Trieste
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bâtiments sombres
pesants
l’ombre est dans le silence 
apaisant
bruit sourd
une lumière dans sa solitude
j’étouffe
ici bas
je souffre
mon corps a froid
l’esprit ne le veut pas
les yeux se lèvent vers le ciel
une cage d’escalier au milieu de la pièce
ici rien ne vit
sauf mon esprit
une brève respiration
un instant de peur
-qui attends-tu ?
personne
je monte

Mes yeux se rapprochent de la lumière
Mes pas font un son métallique qui résonne au contact de chaque marche
J’ai toujours peur
Je ne m’arrête pas
Comme si mon mouvement avait dépassé ma volonté
Même si je voulais je ne pourrais pas revenir en arrière
C’est trop fort
L’obscurité s’efface derrière moi
En bas n’existe plus
Je me rappelle plus d’où ça a commencé
Comment suis-je arrivé là ?
Une ombre
Ce n’est pas la mienne
Elle monte elle aussi
Elle cherche la lumière elle aussi
Je la suis
C’est comme si on fuyait tous les deux
Pour deux raisons différentes
Mais pour un but commun
Je suis si proche du but
Qui est-elle ?
-tu as vu ton ombre ?
Non
-où est-elle ?
Je ne sais pas
-monte
Laisse moi
-monte
Laisse moi !
-monte
LAISSE MOI

mon ombre
ma folie
tous ces décombres
toute cette hérésie
je m’enfonce
plus haut
je tombe plus bas
je pensais découvrir le ciel
mais ce n’est qu’une illusion
une lumière insipide
tout se dissipe
je suis disciple de mon ipséité
je suis le nouveau né
je suis le renouveau
je suis le veau
mais je me vautre
comme tout le monde
ouvrir les yeux
les refermer
à quoi bon
j’oublie
comme à chaque fois
j’arrête
j’abandonne
je retombe en enfance
je redescends les escaliers
une marche par une marche
chaque souvenir
chaque larme
un sourire
une flamme

couloir vertical
tu descends si bas
dans l’obscurité
je ne vois pas
le fond de ta pensée
je ressens seulement
la peur
ta peur
profonde
cachée
présente
à chaque seconde
dans ton regard
je m’égare
à te trouver
à te chercher du regard
ferme les yeux
c’est mieux
j’ai mal
partout
je descends
toujours
un chemin dans l’oubli
sans un bruit
sans remord
jusqu’à la mort
un ciel derrière un plafond
un gouffre sans fond

ça y est je vois la sortie
quelqu’un
quelqu’un m’attend
j’ai l’impression de le connaître

c’est comme si je n’étais jamais venu ici
je reviens
à la vie normale
celle de mon habitude
à la solitude
celle de mon attachement
à l’isolement
en bien ou en mal, je vis ici
-tu penses à quoi ?
à rien
-t’es sûr que ça va ?
ouais
-bon tu viens ?
j’arrive *bruit de foule, bruit de voiture*
*torture silencieuse*
chemin faisant












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bâtiments sombres
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