C'était un souvenir, encore une fois
Parmi les oiseaux et le mauvais temps
Tout autour autour de moi
Des gens marchaient rapidement
Des visages tristes croisaient des visages contents

Il fait froid, tous les nez rougissent
La lumière du fleuriste brille, ardente
La pluie est tombée, alors les parapluie fleurissent
Il fait beau quand les croissant se hissent
Tous là haut dans les présentoirs
Des chocolats chauds près des comptoirs
Et un magazine entrouvert, page huit.

Je me souviens encore des fleurs, des lilas
Le sol était devenu jaune et le ciel m'éblouissait de lumière grise
Toutes ces pensées, c'était vivant, j'y étais.
Là ! Là !





Un après-midi à Toulouse
Que nous réserve le chemin
Des gens ivres de blues
Ce sont des bons copains

Le passage est beau sous nos pas sages et sots
Les arbres sont jaunes, une fable d'automne
Les toits, silhouettes, cachent le soleil, c'est chouette
Une mélodie douce chante qu'il fait froid, les oiseaux disent tous que l'hiver est là.

   







Je suis.
Comme le film biopic de moi même
Le personnage.

"Tu es." en série

Il crie
Mais personne ne l'entend
Car iels n'ont pas d'oreilles
Et que c'est intéressant.

Nous sommes les spectateurs attentifs
Iels sont dehors, à l'extérieur du spectacle
C'est pour ça qu'il est triste
Le vrai monde est dehors

Les réalisateurices du long-métrage avaient de belles ambitions
Les producteurices étaient avides, comme d'hab
La patronne ou le patron de la salle attends un grand dénouement
Et en même temps, les producteurices y ont mis tout leur argent
Alors la pression pèse sur ses épaules, va t-il s'en sortir ?
Vous n'avez qu'à attendre la fin du film, après vous pourrez sortir.








Céleste




Céleste
Published:

Céleste

Published: