Je pense à autre part
avance dans le noir
danse tous les soirs
Je me perds dans la lumière, celle d'un lampadaire
et je ne fais rien de mes journées
La nuit tombe
Quand pourrais-je enfin me reposer ?
La nuit tombe
Quand pourrais-je enfin me reposer ?
Mes émotions trébuchent
Sur des racines d'arbres morts
J'ai la sensation d'être dans une ruche
Où les abeilles sont des remords
Sur des racines d'arbres morts
J'ai la sensation d'être dans une ruche
Où les abeilles sont des remords
Je ferme une porte
Je ferme la fenêtre
Je dors
Les oiseaux passaient devant ma fenêtre
Qu'avaient-t-ils de si fascinant ?
Comme si je venais de naître
Je les découvrais d'un regard d'enfant
Le soleil chaud qui rougeoyait au loin
Se couchait bientôt derrière les grands bâtiments gris
Ma cigarette finie à l'intérieur de ma main
Une légère brise me caressait, un silencieux bruit
Je les découvrais d'un regard d'enfant
Le soleil chaud qui rougeoyait au loin
Se couchait bientôt derrière les grands bâtiments gris
Ma cigarette finie à l'intérieur de ma main
Une légère brise me caressait, un silencieux bruit
La ville dort ce soir et je suis fatigué
Je regarde une cité d'or éclatante de lumière
même le soleil couché
Mille lampadaires se réveillent, une belle voie lactée
Forme un dessin astral, en rêve, une fois le téléphone démarré
La fumée se dissipe et le ciel s'assombrit
Mes yeux se ferment et je m’assoupis
Les rues sont calmes, le temps s'oupire
Je m'ennuie ce soir,
Mille lampadaires se réveillent, une belle voie lactée
Forme un dessin astral, en rêve, une fois le téléphone démarré
La fumée se dissipe et le ciel s'assombrit
Mes yeux se ferment et je m’assoupis
Les rues sont calmes, le temps s'oupire
Je m'ennuie ce soir,
encore
mais la ville, tout seul, j'admire.
Que reste t-il de nos amours
Que reste t-il de ces beaux jours
Une photo, vieille photo de ma jeunesse
Que reste t-il des billets doux
Des mois d'avril, des rendez-vous
Un souvenir qui me poursuit sans cesse
Bonheur fané, cheveux au vent
Baisés volés, rêves mouvants
Que reste t-il de tout cela
Dites le moi
Un petit village, un vieux clocher
Un paysage si bien caché
Et dans un nuage, le cher visage de mon passé
Disait Charles Trenet
Que trouverai-je sur mon chemin
Que trouverai-je aux jours lointains
Une peinture de la nature en détresse
Que deviendrai-je en grandissant
Dans ce beau monde étourdissant
Une pensée qui me hante sans cesse
Bonheur passé, petit enfant
S'est envolé, rêves tremblants
Qu'est t-il devenu ce grand sourire
Lâche soupir
Un grand village, des grandes surfaces
Un paysage qui me dépasse
Et dans un nuage bien dégueulasse, un rire.
Je me dis
Que reste t-il de ces beaux jours
Une photo, vieille photo de ma jeunesse
Que reste t-il des billets doux
Des mois d'avril, des rendez-vous
Un souvenir qui me poursuit sans cesse
Bonheur fané, cheveux au vent
Baisés volés, rêves mouvants
Que reste t-il de tout cela
Dites le moi
Un petit village, un vieux clocher
Un paysage si bien caché
Et dans un nuage, le cher visage de mon passé
Disait Charles Trenet
Que trouverai-je sur mon chemin
Que trouverai-je aux jours lointains
Une peinture de la nature en détresse
Que deviendrai-je en grandissant
Dans ce beau monde étourdissant
Une pensée qui me hante sans cesse
Bonheur passé, petit enfant
S'est envolé, rêves tremblants
Qu'est t-il devenu ce grand sourire
Lâche soupir
Un grand village, des grandes surfaces
Un paysage qui me dépasse
Et dans un nuage bien dégueulasse, un rire.
Je me dis
Je ferme pas les volets quand il fait nuit
Parce que le noir est insupportable
Je n'ferme pas les yeux seul dans mon lit
Car ils sont rivés sur mon portable
en fait
Parce que le noir est insupportable
Je n'ferme pas les yeux seul dans mon lit
Car ils sont rivés sur mon portable
en fait
Je préfère une présence artificielle qu'une réelle solitude
Un motif sur le mur
Les souvenirs sont là
Des années de torture
La douleur se cache
Les souvenirs sont là
Des années de torture
La douleur se cache
théo